Depuis quelques jours, on assiste à un joli buzz sur les réseaux sociaux suite à l'exquise bande-dessinée mise en ligne par la célèbre illustratrice Pénélope Bagieu pour que cesse enfin le chalutage en eaux profondes.
Une belle démonstration de la force des réseaux sociaux au service d'une cause - écologique en l'occurrence.
Une dessinatrice que certains diront "girly" qui s'engage pour une cause écologique ce n'est pas courant, et qui le fait bien en plus, avec précision et humour, et soutenue de surcroit par la force du réseau, c'est le genre d'évènement web-intergalactic qui m'émeut, je l'avoue.
Car non seulement, elle a fait péter le 18 Novembre, au moment de la mise en ligne de la fameuse BD sur son blog, les servers du site de l'association Bloom, où les internautes peuvent signer la pétition destinée à Monsieur Hollande, mais la page Facebook de l'asso est en train de gagner des milliers de fans, l'info est en train d'être relayée par les plus grands journaux (le Nouvel Observateur, Le Parisien, Rue89, sans compter tous les blogs et centaines de partages sur les réseaux sociaux de chaque signataire de la pétition (près de 400.000 à l'heure où j'écris ces lignes).
Et donc, c'est amusant, parce qu'il semble que le responsable de 70 % de ces chalutages destructeurs en eaux profondes ne soit autre qu'Intermarché, qui était cité en Juin 2013 par le magazine en ligne 01net.com comme étant "le distributeur le plus influent sur les réseaux sociaux".
On apprend ainsi dans l'article de 01net que sur Facebook (le groupe n'étant pas sur Twitter et seulement de manière anecdotique sur YouTube et Google+), "Le groupement des mousquetaires rassemble en tout 1,19 million de "like", dont la majorité provient non de sa page principale (214 315 like), mais de ses pages annexes. C'est ainsi que sa page thématique sur la cuisine rassemble 351 000 fans, tandis que celle consacrée aux bébés en compte 577 000."
Ceci en fait donc bien le n°1 sur les réseaux sociaux des distributeurs français (Monoprix arrive deuxième).
Or donc, ce sont ces mêmes réseaux sociaux qui seront peut-être à l'origine d'une jolie remise en question de leur politique - de pêche en tout cas. C'est pas beau ça ? :-)